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La transmission intergénérationnelle de certains traumatismes vécus par nos ancêtres se fait, non pas seulement par la connaissance ou l’intuition que nous en avons, mais aussi par l’intermédiaire d’une empreinte, une sorte de cicatrice biologique qui se perpétue au cœur même de nos cellules.

Certains traumatismes de nos ancêtres laissent une trace dans notre ADN.

Cette découverte fondamentale qui met à jour le lien entre ADN et mémoire ancestrale doit tout à une science encore nouvelle, l’épigénétique. En grec, épi veut dire « en plus », « au dessus ». L’épigénétique, c’est donc la science de ce qui complète la génétique.

Il nous faut remonter le temps, pour un voyage au fil des générations, sur les traces des traumatismes de nos pères et de nos mères, et de leurs ascendants. Dans cette traversée, il sera question de l’ADN, de la réconciliation d’Alice et de Léa, mère et fille, toutes deux victimes d’une tragédie familiale, mais aussi de l’odeur du café et du pain grillé.

L’écrivain William Faulkner nous rappelait déjà, dans son livre « De bruit et de fureur », que  » Le passé n’est jamais mort, il n’est même pas passé », réflexion qui peut faire penser à Nietzsche et son « concept » de l’éternel retour.

Cette épisode montre comment ces blessures anciennes et ces secrets de famille influencent la façon dont s’expriment, ou au contraire se taisent, certaines régions de notre propre ADN, un peu comme si elles demeuraient inscrites dans une sorte de livret de famille cellulaire car l’épigénétique nous révèle que nos ancêtres, bien au-delà de leurs portraits sépia, laissent une empreinte indélébile dans la façon dont nos gènes s’expriment ou se taisent.

Mais au-delà des ombres du passé, scintillent également les lueurs d’espoir de la résilience humaine. Des études récentes suggèrent que la transmission des traumatismes peut être interrompue, que les cycles de souffrance peuvent être brisés par des interventions thérapeutiques, par des récits de guérison, par des liens renoués avec notre propre histoire.

Et c’est là que réside toute la magie de l’épigénétique. Dans cette capacité à transcender les frontières du temps, à tisser des ponts entre les générations, à écrire de nouveaux chapitres dans le livre de notre héritage. Alors, même au milieu des tourments et des tragédies, n’oublions jamais le pouvoir de la résilience, de la compassion, de l’espoir.

Que nos histoires, qu’elles soient écrites dans les gènes ou dans les mémoires, soient des témoignages d’amour, de courage, de rédemption. Et que nous, en tant qu’êtres humains, continuions à écrire ensemble l’histoire de notre humanité, avec humour, avec tendresse, et surtout avec une profonde gratitude pour ceux qui nous ont précédés, et pour ceux qui viendront après nous.

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