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Il est encore temps de changer ses comportements et garder un système immunitaire sain. Lors d’un stress chronique, les cellules du système immunitaire sont comme endormies à force de baigner dans le cortisol, l’hormone du stress. Comme tout stress persistant hausse le taux de cortisol et neutralise l’immunité, les germes peuvent causer des méfaits dans un système immunitaire affaibli en période de stress intense. Il existe un lien  entre stress psychologique et diminution des défenses immunitaires.

À petite dose, le stress est utile. Stresser fournit en effet l’énergie nécessaire pour affronter une difficulté. Au cours de l’évolution, les réactions liées au stress ont été sélectionnées pour nous permettre de réagir rapidement aux situations de danger. Un stress ponctuel surgit ? Vos rythmes cardiaques et respiratoires s’accélèrent, vous préparant à prendre vos jambes à votre cou. C’est l’état d’alarme et votre corps sécrète de l’adrénaline, une hormone qui vous permettra de fuir ou d’affronter efficacement la « menace » : c’est ce que les biologistes appellent le « fight or flight« , autrement dit combattre ou prendre la fuite. Dans les deux cas, la mobilisation de toutes nos ressources est un gage de réussite. Mais si le stimulus stressant se prolonge, votre corps rentre en état dit de résistance. Comme la menace à l’air de durer, le corps met toutes les forces de son côté : il libère du sucre dans le sang pour que celui-ci puisse fournir l’énergie nécessaire pendant une période sans apport de nourriture, et libère de nouvelles hormones : cortisol, endorphine, dopamine et sérotonine. Tout ceci dans un seul but : être capable de survivre au danger.

Stress chronique : le système inflammatoire fatigue. Et quand la durée de cet état de stress se perpétue encore, ou que le temps entre les différents épisodes de stress est trop court pour que l’organisme retrouve un métabolisme stable, le corps entame une phase d’épuisement où les réactions de défense se produisent de manière continue. Cet état de stress chronique devient alors nocif, ce qui se traduit généralement par une hypersensibilité, des maux de tête, des troubles visuels, des insomnies ou encore des modifications de l’appétit. Ces symptômes sont le signe d’une fatigue du métabolisme : le corps est dépassé, n’arrive plus à gérer le stress en plus de ce qu’il doit déjà organiser et réguler habituellement. Il est alors plus vulnérable aux pathologies. En cause : des dysfonctionnements au niveau du système inflammatoire.

Le corps ne prête plus attention aux signaux d’alerte. Le corps s’habitue au taux élevé de cortisol dans le sang, une des hormones du stress. À l’ordinaire, le cortisol sonne l’alarme auprès du système immunitaire en cas de stress mais aussi d’infection. Cependant, en cas de stress chronique, le corps s’y habitue, l’hormone perd donc de son efficacité, et vous tombez malade plus souvent. Le mécanisme ressemble à l’histoire de l’enfant qui criait au loup : à force de recevoir des signaux d’inflammation via le cortisol constamment présent, le corps ne l’écoute plus et ne réagit donc pas quand il y a une réelle menace.

Rhume, asthme ou dépression. D’autres modifications de la gestion du système immunitaire, notamment par des glandes telles que l’hypothalamus, pourraient aussi avoir un rôle dans l’affaiblissement général des défenses. Pour un organisme immuno affaibli par une anxiété chronique, les risques sont multiples : outre la sensibilité accrue aux infections quotidiennes (rhume, grippe, gastro-entérite…) les scientifiques recensent une accélération du vieillissement, des troubles du cycle hormonal chez les femmes, la déclaration ou l’aggravation de l’asthme, du psoriasis, de l’obésité, de l’hypertension, de diabète, de maladies cardiovasculaires mais aussi de cancer. En addition, des troubles psychologiques liés au stress peuvent survenir tels que dépression, phobies ou encore dépendances.

Apprendre à lever le pied. Pour éviter d’atteindre l’état de stress chronique, il faut savoir lâcher régulièrement du lest, pour que le corps puisse se reposer et retrouver un métabolisme de repos. Des méthodes telles que la sophrologie ou la méditation peuvent par exemple vous aider à maîtriser votre anxiété.  Attention au burnout !

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